La méthode Thomas Gordon, développée par le psychologue américain Thomas Gordon, est une approche centrée sur la communication non-violente et la résolution de conflits. Elle ressemble fort à la C.N.V mais nous semble plus respectueuse du point de vue des personnes et ne fait pas appel à des énergies ou a des rythmes précis extérieurs (on a plutôt chacun le sien, et nous pouvons tous « vibrer » pour des choses différentes. S’intéresser à cela, chez l’autre comme chez soi devient alors intéressant) ni à des lois de l’Univers et autres croyances qui rendent notre pensée comme magique. Elle vise à améliorer les relations interpersonnelles en favorisant une communication ouverte, respectueuse et empathique. Dans le cadre de cette méthode, Gordon identifie plusieurs « freins à la communication » (ou barrières à la communication), tels que les jugements, les critiques, les ordres et les menaces, qui peuvent entraver le dialogue et créer des tensions. Elle permet de relativiser les choses et se sentir moins « coupable » via à vis la situation que l’on vit. Moins, ce qui ne veut pas dire ne pas se sentir coupable. La Méthode Gordon rappelle que nous sommes des humains avec aussi nos propres peurs et autres besoins. J’ai suivi cette méthode il y a quelques années et j’ai intégré ses principes dans un jeu que j’ai conçu. Ce jeu permet aux participants de créer des histoires et des projets, tout en prenant conscience des dynamiques de communication.
Au fil du jeu, on peut observer comment certaines personnes, sans en être conscientes, utilisent ces freins à la communication identifiés par Gordon. Cela offre une opportunité précieuse pour reconnaître et surmonter ces obstacles, en adoptant des stratégies de communication plus constructives et harmonieuses. En résumé, la méthode Thomas Gordon est un outil puissant pour améliorer la qualité de nos interactions et prévenir les conflits, en nous sensibilisant aux comportements qui peuvent nuire à une communication effective. Elle aide à écouter activement l’Autre et ainsi lui permettre d’exister. Si elle le désire car il n’y a rien de pire qu’une personne qui ne veut pas communiquer et qui s’enferme dans son égo.